Membres CFDT présents :
DESLANQUE Anne-Cathy (Titulaire)
DUBOIS Grégory (Titulaire)
BAUDIER Éric (Représentant syndical)
Nombre de votants : 11
1. Composition du CCE pour la séance
Point sur les présents et les absents.
2. Approbation du procès-verbal de la réunion du 4 mai 2023
Le procès-verbal de la réunion du 4 mai 2023 a été approuvé.
3. Présentation du rapport d’expertise portant sur la situation économique et financière de l’entreprise (comptes clos au 31 décembre 2022) et sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi
Présentation par le cabinet DIAGORIS du rapport d’expertise.
Examen de la situation économique et financière en 2022 :
- Le secteur de la restauration
- Le groupe Agapes Restauration.
- Situation économique et financière de Flunch SAS (activité, Performances des restaurants, comptes sociaux, situation financière).
- Conclusion et perspectives.
Examen de la politique sociale, de l’emploi et des conditions de travail en 2022 :
- Évolution des effectifs.
- Mouvements de personnel.
- Rémunération.
- Formation.
- Conclusion.
Étant donné le caractère confidentiel des données relatives à ces informations, aucune donnée chiffrée ne sera communiquée dans ce compte rendu.
4. Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise comptes clos au 31 décembre 2022 et sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi
Les élus ont rendu un avis motivé sur la situation économique et financière de l’entreprise et sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi.
Avis du CSEC Flunch SAS sur la Situation économique et financière
Les lourdes pertes subies en 2020 et 2021, en partie dues à la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, ont largement déstabilisé notre enseigne, qui était déjà en perte de vitesse depuis plusieurs années avant la pandémie, faute des investissements nécessaires dans la rénovation du parc, l’évolution de l’offre, le parcours client, la digitalisation, le capital humain…
À ce titre, les élus du CSE Central continuent de déplorer qu’en 2018, alors que le modèle économique de FLUNCH fléchissait déjà dangereusement, la société FLUNCH SAS a remonté près de 123 M€ de dividendes à son actionnaire unique, AGAPES SA, soit trois fois sa capacité d’autofinancement d’alors !
Il ne faut pas chercher plus loin les difficultés de trésorerie actuelles !
À la suite de la sortie de procédure de sauvegarde début novembre 2021, qui aura été marquée par la fermeture ou la cession de 57 restaurants et réduit le parc de 35 %, sans parler du PSE et des départs de près de 980 salariés, la période 2022-2024 s’avère à « quitte ou double » quand la survie de l’enseigne.
Nous sommes pleinement conscients, nous aussi, que seule une « sortie par le haut » permettra de redresser durablement la situation. Le retour à une fréquentation équivalente à minimum 85 % de la clientèle d’avant Covid, et la reprise du chiffre d’affaires qui pourrait en découler seront déterminants quant à la génération d’EBITDA enfin positifs dans la durée.
Or, force est de constater qu’à date, cette « sortie par le haut » reste plus qu’hypothétique. Si depuis l’été 2022 et jusqu’à février 2023, FLUNCH avait retrouvé à peu près les trois quarts de sa clientèle, ce qui demeurait tout de même 10 pts en deçà de l’objectif minimal visé au budget 2023, l’activité a décroché depuis la mi-mars et la dérive s’accentue, ce qui compromet d’ores et déjà le retour à l’équilibre prévu pour la fin 2023.
Nous comprenons dès lors, qu’en l’absence d’importantes cessions d’actifs immobiliers dans les prochains mois, FLUNCH se trouvera dans une grave « impasse de trésorerie », avec des conséquences significatives sur le rythme de transformation du parc, affiché comme pourtant absolument indispensable.
Va-t-on vers des reports d’investissements en 2023 ou 2024 ? Voire carrément des abandons de projets, faute de moyens… Cela entamerait sérieusement tout espoir de redressement !
Quelles que soient les performances commerciales des semaines et mois à venir, absorber les besoins de trésorerie à moyen terme, engendrés par le plan de transformation du parc et les remboursements de dettes, mais aussi du passif « gelé à fin 2022, nécessite au niveau d’AGAPES SA (alors qu’un « bris de covenant » à la fin de l’exercice en cours est plus que probable) :
- Un réaménagement des conditions de financement avec les partenaires bancaires.
Sur ce point, nous déplorons qu’à ce stade, nous n’ayons aucune communication de la Direction sur l’état des négociations avec les banques, alors qu’il ne s’agit, ni plus ni moins, que de la survie de l’entreprise…
- D’importantes cessions d’actifs immobiliers sur le second semestre 2023 :
Là encore, il est dommageable que les élus du CSE Central n’aient pas copie des marques d’intérêts pour les actifs fonciers que l’enseigne est en mesure de céder, ni même les évaluations de ces actifs réalisées par les experts.
Avis du CSEC Flunch SAS sur la Politique sociale, l’Emploi et les Conditions de travail.
Après analyse du rapport de l’Expert désigné par le CSE Central sur la Politique sociale, l’Emploi et les Conditions de travail, les élus constatent :
- Qu’après le PSE de 2021, à bien des égards, d’une ampleur inédite, le volume d’emplois chez FLUNCH s’est non seulement réduit de 24 % en ETP à fin avril 2023 par rapport à 2020, mais s’est aussi passablement transformé : en effet, au 31 décembre, la part des N1E1 - soit le 1er niveau de la grille, celui des entrants - dans les effectifs, est passée de 4 % fin 2020 à 25 % fin 2022, ce qui est aussi un moyen d’optimiser les coûts salariaux…
- La forte hausse des salariés ayant moins de 20 ans (+73 % entre fin 2021 et fin 2022), engendrant un doublement de leur part dans l’effectif total.
- La hausse, tout aussi forte, des salariés ayant moins de 3 ans d’ancienneté : de 21 % fin 2021 à 32 % fin 2022 ; conjuguée aux évolutions de la pyramide des âges, cette évolution traduit une volonté forte de rajeunissement et de renouvellement des effectifs de l’enseigne.
- Au niveau des sorties, un nombre de démissions et de fins de période d’essai, qu’elles soient à l’initiative du salarié ou de l’employeur, toujours important.
- Un turn-over, au final, toujours très élevé, autour de 70 %, mais encore plus important à l’Exploitation, qui questionne sur la possibilité réelle de la Direction et la réelle efficacité des moyens mis en place pour fidéliser les salariés, notamment en restaurant (perspectives réelles d’évolution via la formation et la construction de parcours professionnels, progression salariale, meilleures lisibilités des parcours/salaires, etc.).
- Une augmentation notable du recours à la main-d’œuvre externe, à l’intérim.
- En termes de rémunération, la grande majorité des salariés se situe au niveau du SMIC, si bien que, d’une part, les salaires ont globalement évolué chez Flunch en 2021 et 2022 en fonction des augmentations mécaniques du SMIC, mais pas plus, et d’autre part, le salaire médian chez FLUNCH pour 2022, celui qui sépare la population en deux parts égales, correspond en fait exactement au montant du SMIC.
- Des indicateurs de conditions de travail qui alertent, notamment sur le niveau important de l’absentéisme.
- Le redressement de la part des salariés ayant bénéficié d’au moins une action de formation en 2022, après les reculs significatifs des années 2020 et 2021, mais avec des disparités : concentration des actions sur les Employés Polyvalents de Restauration afin de les faire évoluer rapidement, ainsi que sur les AS/Adjoints/Directeurs
Si la Direction s’enorgueillit de la mise en place de groupes de travail réunissant la Direction, des salariés et des représentants des OS et, à la suite des réflexions menées par ces groupes informels, de la signature le 8 février 2023 de 7 accords d’entreprise, il est encore bien trop tôt pour affirmer qu’ils définiront un nouveau projet social en passe de rendre l’enseigne socialement plus attractive.
C’est à l’aune du recul du turn-over du personnel, de la baisse de l’absentéisme, de la montée en compétences, de l’effectivité des repositionnements sur la nouvelle grille, de la croissance des rémunérations et de l’amélioration des conditions de travail, notamment via le recul du nombre de doubles effectués par semaine, que pourra s’apprécier la véritable portée de ces accords.
Résultat de la consultation sur l’approbation par les élus de l’avis motivé concernant la situation économique et financière de l’entreprise et sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi.
Favorable - > 9 - Défavorable - > 0 - Abstention – > 2.
Après lecture de ces avis motivés, le secrétaire a également communiqué à la direction un projet de résolution en faveur du déclenchement d’une procédure d'alerte économique.
Résolution du CSEC Flunch SAS en faveur du déclenchement d’une procédure d’alerte économique
Le Comité Social et économique Central de Flunch SAS réuni le 4 juillet 2023 a eu connaissance des faits suivants :
- Le déclenchement de la procédure d’alerte des Commissaires Aux Comptes quant à la continuité d’exploitation au cours de la réalisation de leur mission d’audit des comptes annuels clos au 31 décembre 2022 ;
- Le décrochage de l’activité depuis la mi-mars, compromettant, s’il devait se poursuivre, voire s’accentuer, le retour à l’équilibre prévu pour la fin 2023 et réalisant de fait le scénario pessimiste de l’audit externe indépendant ;
- Une fréquentation des restaurants qui atteint au mieux les 75 % de la clientèle d’avant-Covid, alors que le redressement est fondé sur des projections a minima à 85 % de clientèle d’avant-Covid ;
- « L’impasse de trésorerie » dans laquelle se trouverait l’enseigne, si les EBITDA, compte tenu du décrochage de l’activité, étaient nettement plus faibles que ceux estimés dans le Plan d’Engagement et en l’absence de cessions d’actifs fonciers.
- La réalisation, à date, d’une unique cession d’actifs immobiliers (en « lease back ») sur le total prévu pour 2023 ;
- L’absence de communication sur les marques d’intérêts sur les actifs fonciers cessibles, ainsi que sur leurs valorisations respectives et le futur des fonds de commerce associés ;
- Des projets de transformation des restaurants, pourtant affichés comme nécessaires et prévus pour 2023, d’ores et déjà reportés ;
- Le non-aboutissement, à l’heure actuelle, des négociations entre notre maison mère AGAPES SA et les banques quant au réaménagement des conditions de financement à moyen terme de Flunch et des autres enseignes d’AGAPES SA ;
- La possibilité d’un « bris de covenant » dès la fin 2023, en raison de la faiblesse du redressement de l’EBITDA.
Le Comité considère que ces faits sont préoccupants pour l’avenir de l’entreprise et du personnel. Il décide, en conséquence, de déclencher la procédure d’alerte interne prévue par l’article L2312-63 du Code du travail et demande à la Direction de lui fournir des explications précises sur ces faits.
Il décide de désigner le cabinet d’expertise-comptable Diagoris, sis au 43, rue de Rennes, 75006 Paris, pour l’assister dans cette procédure conformément à la Loi.
Il mandate son Secrétaire pour adresser à la Direction les questions auxquelles le Comité Social et économique Central demande des réponses détaillées.
Enfin, il demande au Président que ces réponses lui soient fournies et présentées au cours d’une réunion extraordinaire du CSE Central, qui devra se tenir dans un délai raisonnable et avant la prochaine réunion ordinaire du Comité.
Consultation des élus du CSEC pour le déclenchement d’une procédure d’alerte économique.
Favorable - > 10 - Défavorable - > 0 - Abstention – > 1.
Le CSEC a émis un avis favorable pour le déclenchement d’une procédure d’alerte économique.
5. Information sur les résultats à fin mai 2023 et tendances juin
Moins de perte que l’an dernier, mais il y en a encore et celles-ci demeurent plus importantes que prévu.
Une activité en progression en mai vs 2022.
Progression de la moyenne plateau (intervention de la CFDT qui a fait remarquer que c’était surtout en raison de l’augmentation de nos prix).
Il se confirme le fait que sans transformation des restaurants le retour des clients plafonne. Superformance commerciale des premières transformations (Flunch Antibes et Flunch Roncq)
La démarque et le manque de volume pèsent sur les résultats.
Redressement de la productivité sur mai.
6. Information sur mise en œuvre du plan de sauvegarde
Le déroulement du plan de sauvegarde est conforme aux prévisions.
7. Point d’étape sur la transformation des restaurants
Dernier planning en date relatif aux travaux de transformation des restaurants de :
- Antibes.
- Bordeaux Lac.
- Carré Sénart.
- Englos.
- Lyon Saint-Priest.
- Marseille Vitrolles.
- Perpignan.
- Rennes.
- Roncq.
- Rouen Barentin.
- Saint-Nazaire Trignac.
- Saint Quentin.
- Toulouse Labege.
- Valenciennes Petite-Fôret.
- V2 Villeneuve d’Ascq.
Légende :
Rouge : Date prévisionnelle début travaux en co-activité.
Gris : Date de Fermeture totale pour travaux.
Noir : Date prévisionnelle commission.
Violet : Ouverture officielle (midi et soir) à J +4.
8. Point sur la mise en œuvre du PSE :
État à date :
- 362 salariés n’ont pas adhéré au congé de reclassement dont 155 ont bénéficié de la prime de reclassement rapide, soit 43 %.
- 612 salariés ont adhéré au congé de reclassement.
9. Point d’étape sur le projet Lean sur Englos :
Retour sur le planning de mise en place du projet.
Présentation et débats autour des points suivants :
- État d’esprit de l’amélioration continue.
- Description des différentes étapes.
- Étude d’un cas réel (poste dessert).
- Les différents types de gaspillage.
- Récapitulatif des dysfonctionnements et pistes d’améliorations.
10. Présentation du Code de conduite et de l’outil Whispli :
Présentation du code de conduite et de l’outil Whispli.
Qu’est-ce qu’un code de conduite ? Il s’agit d’un document interne qui fixe et définit la politique Flunch en matière d’éthique en cohérence avec ses valeurs.
Il édicte les règles impératives qui doivent permettre à tout collaborateur de comprendre les pratiques interdites en matière de lutte contre la corruption au travers du trafic d’influence, des conflits d’intérêts, du favoritisme…
Il fixe les attentes envers chaque collaborateur, en termes de posture, invitant à faire preuve au quotidien de bon sens et de discernement, dans les décisions et dans les relations entre eux, avec les clients comme les autres parties prenantes.
Il présente donc les bonnes attitudes et les réflexes à avoir pour devenir une entreprise sociétale et durable et permettre à chacun, individuellement, d’incarner cette posture, respectueuse des femmes et des hommes de l’enseigne.
Flunch souhaite, par le présent code de conduite, promouvoir le respect des principes éthiques en développant des pratiques loyales et transparentes en matière commerciale, financière, sociale…
Le déploiement de l’outil sera effectué au 1er octobre 2023.
11. Point sur les repositionnements et la rémunération des doubles et remplacements :
Positionnement aux postes d’animateurs de service référent formation :
Titularisation des assistants de service :
Au 31 mai 2023, 094 salariés ont été titularisés au poste d’assistant de service dans 86 restaurants (en moyenne 2.25 assistants de service par site).
Formation référents formation :
Au 30 juin 2023, 54 référents formation formés (7 sessions de formation) sur 46 restaurants (dont 7 ayant déjà 2 ou 3 référents).
4 sessions de formation programmées au deuxième semestre 2023 avec, à date, 34 inscrits (reste +/- 12 places).
État des primes versées en avril et mai :
Doubles et remplacements :
Repositionnement dans la grille de classification :
État des lieux :
Conformément à l’accord GEPP signé le 8 février dernier, chaque salarié pour lequel un repositionnement a été identifié bénéficiera :
- D’un repositionnement à l’échelon supérieur en 2023. Cette réévaluation interviendra au 1er juillet 2023. Si des salariés ont déjà bénéficié d’une modification d’échelon au 1er semestre 2023, ils ne bénéficieront pas d’un nouveau positionnement.
- Les autres repositionnements identifiés seront réalisés au 1er janvier 2024.
12. Compte rendu de la réunion de CSSCT du 27 juin 2023
Point sur la transformation et les conditions de travail à la suite de la réalisation des travaux :
Point sur le planning 2023.
Qui prend désormais en charge les travaux ?
Point sur l’avancée du travail de l’ergonome.
Présentation du nouveau planning par Benjamin. Benjamin a repris le pilotage de la transformation et les dossiers un par un.
Communication du planning 2023 réajusté.
Décalages : Englos, Valenciennes, Carré Sénart et Vitrolles pour raison budgétaire
15 M€ pour cette année.
Le coût au m² a dû être revu à la hausse à 1 450,00 euros au lieu de 1 250,00 euros.
L’objectif n’a pas été tenu sur les premières transformations (plutôt à 1 800,00 euros).
Objectif de contenir les coûts de 2024 pour éviter de nouveaux reports.
Prévu 1 600,00 euros du m² pour avoir une petite marge, tient compte des sols, plafonds déjà achetés, luminaires, et réfection des murs. Pour faire baisser les coûts, peu de leviers essentiellement la main-d’œuvre. Ex. : Faux plafond à Roncq avec structure invisible. Gain en faisant une structure visible moins chère
Pour Perpignan : décalage dû à des travaux sur des canalisations qui appartiennent à Nhood. Démarrage chez nous avec 2 semaines de décalages et 2 semaines de fermetures supplémentaires. Demande d’activité partielle sera faite compte tenu du nombre de semaines de fermeture.
Retour positif sur les derniers restaurants rénovés : Labège, Trignac, Rennes.
Décalage d’ouverture de 2 jours sur Rouen.
Dans les objectifs pour l’année prochaine, échange avec les RTR pour travailler sur des délais optimisés et plus de périodes avec 3 restaurants en même temps.
En 2024 prévision 38 restaurants pour 5 RTR, en moyenne 2 restaurants simultanés. Plus de période de co-activité avec les travaux.
Au sujet de la mission de l’ergonome, c’est repris par Benjamin, mais il n’y a pas eu de passation de dossier. La mission n’a pas avancé beaucoup. Il y a eu une visite au Flunch de Bordeaux Lac.
Benjamin a redéfini la mission, caler des dates.
Il y aura un point d’étape le 13 juillet en CSSCT après avoir vu Roncq.
Le champ d’action a été augmenté pour qu’il y ait une visite à Toulouse en plus de Roncq.
Elle a fait 2 visites à Bordeaux Lac (semaine et samedi midi).
Elle va sur Toulouse Labege un samedi midi (pic de charge).
Il y a eu des évolutions d’aménagement sur Toulouse Labege qui pourra être vu.
Analyse des activités le 19 juillet sur Toulouse Labege.
Traitement et analyses des plans de plusieurs restaurants transformés.
Traitement et analyses sur site.
Entretiens avec les collaborateurs.
L’ergonome verra une réception.
Prépare des recommandations et solutions.
Remarques des élus : Pas beaucoup d’avancées entrent la date initiale de la demande d’intervention d’un ergonome
Question des élus : Est-ce que les remarques de l’ergonome seront prises en compte pour les prochains plans
Remarque des élus : Problématique du plancher du bar, non nettoyable
La direction : On vitrifie le bois
Questions des élus : il y a le problème de la marche à passer avec les chariots, peut-on faire une pente ?
La direction : Ça ne résoudra pas forcément le problème, mais verra le retour de l’ergonome le 13 juillet
Pour les sols : sol souple sur le plancher pour les prochains restaurants
Question médecin du travail : Est-ce que l’ergonome est au courant de vos marges de manœuvre ?
Non pas pour l’instant on préfère avoir toutes les recommandations
Est-ce que vous avez fait un questionnaire salarié sur les restaurants transformés ?
La direction : Non, mais on va interroger les salariés via le questionnaire RPS à la rentrée et la mise en place d’un NPS collaborateur en fin d’année.
De plus, l’ergonome interroge les salariés lors de ses visites.
Enfin, lors de nos visites à Roncq, nous avons les retours en direct des collaborateurs.
Gestion des incivilités :
Évocation des différents incidents qui ont eu lieu.
Plan d’action mis en place par la direction.
Pouvez-vous préciser la question ?
Réponses des élus : La question porte sur les formations des collaborateurs
Car ils ne savent pas comment réagir, les adjoints ne savent pas plus
Les élus souhaitent une réflexion plus approfondie et des formations en présentiel
La direction : On a déjà un module de formation en distanciel, prévision de 40 % par an de salariés formés.
Question des élus : Est-ce que pour l’encadrement il y a une formation en présentiel ?
La direction : Non c’est à distance
Question des élus : Au moins pour l’encadrement serait-il possible de faire une formation plus poussée ?
La formation en distanciel prévoit des mises en situation, mais on fait la demande pour le budget 2024.
Remarque des élus : Le salarié se trouve isolé et n’a pas toujours pas la possibilité de se mettre en retrait.
Question des élus : On pourrait apporter une aide juridique aux salariés ?
La direction : On ne peut pas déposer plainte à sa place. Nous le faisons par ailleurs. Souvent, il n’y a pas de suites.
La direction : Pour les formations incivilités, on préconise de les faire en collectif avec un encadrant pendant la fermeture des restaurants en transformation.
Remarque des élus : Sur l’affiche, ce n’est pas suffisant. C’est déjà mieux que rien, mais il faut préciser que des poursuites suivront les
Remarques du médecin du travail : l’affiche est positive, c’est mieux pour ne pas apporter de la négativité et l’agressivité.
La direction : Le dossier Incivilités tel que vu ensemble à la dernière réunion sera descendu dans les réunions CSEE de juin. On a demandé les remontées sur les incivilités pour avoir une info nationale. Le fichier a été partagé il y a 2 semaines.
Quelques restaurants ont commencé à répondre.
Pour le DUERP, il est en juin présenté aux Directeurs en réunions réseau. Il sera envoyé en restaurant dés intégration des risques chimiques en cours de réalisation par BV. L’objectif est de l’inscrire à l’ODJ des CSEE de septembre.
Point sur l’organisation du siège :
Prévention des risques professionnels au sein des restaurants :
Problématique de l’état des rolls de livraison
Remarque des élus : Les rolls de livraison sont en état pitoyable (support ou roues cassées, roues abîmées qui ne roulent plus). Risque de blessures, les rolls tombent.
Plus problématique de chargement des rolls : Le lourd est en hauteur (on va faire la remontée).
Bien-être au travail :
Quelles sont les actions prévues par la direction en faveur du bien-être au travail ?
Remarques des élus : Actuellement il y a des problèmes dans certains restaurants, beaucoup de nouveau à former. À la suite d’une diminution des effectifs, on se retrouve parfois avec du personnel n’ayant pas encore acquis.
Les compétences et donc la personne experte en poste se retrouve avec tout le travail.
Manque de formation des nouveaux entrants en amont.
Manque d’échanges et dialogues avec les salariés.
La direction : On est déjà dans une démarche pour accentuer la formation, on essaie de réduire le turn-over.
Question des élus : Est-ce que vous avez l’intention de déployer plus de formations référent ?
La direction : Il y en a plusieurs prévues jusqu’à la fin de l’année.
Question des élus : Pas de limitation de NB par restaurant ? 1 ou 2 ?
La direction : le nombre dépend des sites.
À fin mai : 54 personnes étaient titularisées.
Certains sites n’ont pas identifié encore de personne pour devenir référent.
Les autres salariés peuvent aussi former les nouveaux.
Le référent organise les formations au sein de son restaurant.
Il y a un atelier au sein du service RH avec des directeurs sur le turn-over.
La nouvelle procédure de démission devrait avoir un impact positif sur notre turn-over, car nous avons beaucoup d’abandons de poste.
Il faut capitaliser plus sur les personnes formées.
Remarques des élus : Pour les modifications de trames, il faudrait solliciter les salariés quand il faut retirer des heures pour optimiser l’organisation du service.
La direction : Cela relève de l’encadrement du restaurant. L’organisation est une question de bon sens.
Remarques des élus : Il en manque parfois.
Question des élus : Est-ce que les nouveaux directeurs et adjoints sont formés à la planification ?
La direction : On a réactivé les modules de formations, dont la planification.
Question de la Direction : Qu’est-ce que vous proposez ?
Réponse des élus : Un forum d’écoute, car il y a beaucoup de souffrance au travail.
La Direction va vous présenter à la rentrée un projet de mise en place d’un NPS collaborateur.
11 questions : questions fermées et avec verbatim qui permettront d’avoir des remontées de collaborateurs et connaître les priorités.
On va y travailler avec un prestataire spécialisé qui a l’habitude d’en faire
Réalisation du questionnaire en novembre pour Flunch, les autres enseignes vont le faire aussi.
Question médecin du travail : Est-ce que vous allez l’inclure dans la DUERP ?
La Direction : Non pas prévu, car nous avons par ailleurs établi un questionnaire RPS dans le DUERP.
Remarque médecin du travail : C’est une prévention primaire de RPS.
Remarque de la Direction : Il y a des accords, dont la GEPP qui concourt à l’amélioration des conditions de travail.
Il s’est passé beaucoup de choses en un an.
Remarque des élus : On ne le ressent pas en restaurant.
L’effet chiffre qui descend en restaurant et crée un stress.
Il faudrait favoriser les échanges au niveau des équipes.
Réunion de lancement qui se fait en restaurant, favoriser le collaborateur, l’inviter à remonter les problématiques et à échanger dessus les managers ne sont pas formés là-dessus.
La direction : Les formations management se déploient au deuxième semestre.
DUERP et de Papripact :
Où en est-on de la DUERP ? Quand sera-t-elle diffusée en restaurant ?
En juin pendant les réunions réseaux on a informé l’ensemble des directeurs ; explications sur comment le compléter.
Toujours en attente des risques chimiques BV.
Mis à l’ordre du jour des CSEE de septembre pour être mis à jour.
Si pas terminé cela sera remis sur la réunion d’octobre.
Conseillère en prévention du médecin du travail : Avez-vous bien pris connaissance du Mail du médecin du travail au sujet des RPS ?
La Direction : Le mail a été adressé à Agapes sur sa réorganisation. Donc il a été transmis au DRH d’Agapes.
Bilan des accidents et des maladies professionnelles :
21 sur le 2e trimestre.
Sur ce dernier trimestre, il y a plus de chocs que de coupures.
Lieu : pas de changement chaud et laverie.
Il serait bien d’avoir un recoupage des lésions et des lieux de survenance pris séparément, pas très lisible, ni explicite.
Bilan de la cellule d’écoute psychologique 1er trimestre :
4 demandes.
6 entretiens.
Problématiques personnelles.
Remarque des élus : cela est peu utilisé
Remarque médecin du travail : C’est souvent le cas.
13. Fixation des dates de la commission logement et de la commission formation
Commission logement :
Le 27 juillet 2023 à 14 heures.
Commission formation :
Le 27 juillet 2023 à 9 h 30.
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